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Bardella est pour la retraite Ă  66 ans 😬 (MĂȘme Macron n'a pas osĂ© 😂)
  • La question etait pour qqun qui commence a 24 ans donc c'est a ca que je repond

  • Bardella est pour la retraite Ă  66 ans 😬 (MĂȘme Macron n'a pas osĂ© 😂)
  • Loin de moi l'idee de fendre ces sacs a merde d'extreme droite, mais il a juste fait le calcul que tout le monde devrait faire. CAD : age de debut de carriere + nombre d'annuite = 24 + 42 = 66. Mais c'est la meme chose avec le gvt actuel.

    Sa seule erreur pour le coup c'est d'avoir expliquer ca et d'avoir en face de lui des journalistes qui ne connaissent rien au systĂšme de retraite. Attal aurait fait le meme calcul mais il l'aurait formule autrement, il n'aurait pas sorti ce chiffre de 66 ans.

    Au passage si LFI ne touche pas aux annuite (et ce n'est pas dans le programme du NFP), ils pourront baisser l'age de la retraite a 40 ans et le calcul sera le meme : 24 + 42 = 66. La seul diff c'est qu'on pourra partir avant pour toucher beaucoup moins.

  • Reddit a maintenant des pubs dans les commentaires
  • Et moi j'ai ublock et revanced (avec infinity). Pas vu de pub depuis tres longtemps.

  • Manipulation de l'affaire Quatennens par le PS pour rĂ©cupĂ©rer un fief de la FI
  • Et apres ca va venir pleurer, dire qu'il ne maquait que 50 000 voix, gnagnagna...

  • Le livre de la horde : "10 questions sur l'antifascisme" en tĂ©lĂ©chargement libre
    lahorde.info "10 questions sur l'antifascisme" en tĂ©lĂ©chargement libre – La Horde

    Sur proposition des Ă©ditions Libertalia, nous mettons Ă  disposition gratuitement notre ouvrage sur l'antifascisme. En espĂ©rant qu'il puisse ĂȘtre utile dans le contexte actuel !

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    Suite aux récents éventements, les éditions libertalia et la collectif La Horde mettent a disposition gratuitement le livre (10 questions sur l'antifascisme).

    Telechargement : PDF et EPUB

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    Tous les syndicats unis contre l'extrĂȘme droite
  • Correction : "Des syndicats parisiens appellent a manifester un samedi contre l'extreme-doite"

  • Fin de vie : Ă  gauche, les opposants au texte tentent d’avoir une voix
  • Flemme de me taper une video d'une heure honnetement. Si t'as un TDLR ce serait plus interessant.

  • Fin de vie : Ă  gauche, les opposants au texte tentent d’avoir une voix
  • Ca depend encore une fois. J'ai pas lu le texte mais si c'est un truc pour autoriser la fin de vie dans le but de se dĂ©barrasser de personnes au lieu de leur fournir de bonnes conditions de vie, c'est difficile d’ĂȘtre pour (je parle des handis surtout).

  • Fin de vie : Ă  gauche, les opposants au texte tentent d’avoir une voix
  • Fin de vie : Ă  gauche, les opposants au texte tentent d'avoir une voix

    Charlotte BelaĂŻch

    TrÚs minoritaires dans leurs familles respectives, les «cathos de gauche» veulent faire valoir des arguments «de gauche» pour s'opposer au projet de loi qui arrive dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale ce lundi 27 mai.

    La salle Lamartine est clairsemĂ©e ce mardi d'avril. OrganisĂ©e par quelques Ă©lus, la rĂ©union «La fin de vie et la gauche, entre certitudes et malentendus, dĂ©putĂ©s de gauche, prenons le temps d'en parler», a attirĂ© quelques curieux venus Ă©couter les spĂ©cialistes invitĂ©s, mĂ©decin, philosophe ou psychologue, tous opposĂ©s au projet dĂ©fendu par le prĂ©sident de la RĂ©publique. En faveur du texte, l'insoumis François Ruffin, l'Ă©colo Sandrine Rousseau ou encore le socialiste Boris Vallaud sont tout de mĂȘme passĂ©s voir ce qu'on a renommĂ© «la rĂ©union de la gauche des contre». «C'est un sujet compliquĂ© sur le plan Ă©thique, explique le patron des dĂ©putĂ©s PS. Je veux entendre les doutes et les questionnements. Il n'y a pas le camp du bien et le camp du mal et je n'aime pas partir sur des sujets compliquĂ©s avec des certitudes.» Mais dans la salle, plusieurs Ă©lus s'agacent du ton moralisateur des intervenants. «On a le droit de ne pas ĂȘtre d'accord, mais ce que j'ai entendu Ă©tait sans aucune nuance», regrette Rousseau, trĂšs impliquĂ©e personnellement sur ce sujet.

    L'Ă©crasante majoritĂ© de la gauche votera pour le projet de loi au menu des dĂ©putĂ©s en sĂ©ance ces deux prochaines semaines et qui prĂ©voit d'ouvrir une «aide Ă  mourir» pour certains patients. «En 1999, le premier texte examinĂ© au SĂ©nat sur le droit Ă  mourir est cosignĂ© par Jean-Luc MĂ©lenchon, c'est structurant pour nous», raconte le dĂ©putĂ© La France insoumise Hadrien Clouet. Ecolos, socialistes et communistes devraient aussi largement voter pour. Mais quelques Ă©lus de gauche sont, sinon opposĂ©s au texte, du moins rĂ©ticents. «J'ai bien conscience d'ĂȘtre Ă  contre-courant», raconte le communiste Pierre DarrhĂ©ville, qui a coorganisĂ© la rĂ©union salle Lamartine avec une poignĂ©e de dĂ©putĂ©s. En premiĂšre ligne contre le projet de loi, le dĂ©putĂ© PCF des Bouches-du-RhĂŽne tente de faire entendre la voix des contre avec ses collĂšgues communistes Soumya Bourouaha et AndrĂ© Chassaigne, les socialistes Dominique Potier et CĂ©cile Untermaier ou encore l'Ă©colo Lisa Belluco.

    «Basculement éthique»

    Au SĂ©nat, Patrick Kanner, le patron du groupe socialiste, envisage «deux ou trois clauses de conscience» chez les siens. «Je sens bien qu'on veut nous faire croire que c'est une idĂ©e de gauche, mais je ne vois pas en quoi», explique DarrhĂ©ville qui, comme tous les contre, pointe l'Ă©tat des soins palliatifs en France. Selon la sociĂ©tĂ© française d'accompagnement et de soins palliatifs, seuls 30 % des patients qui en auraient besoin y ont accĂšs, par manque de structures spĂ©cialisĂ©es et de soignants. «On meurt mal dans notre pays, on souffre, s'indigne l'Ă©lu de Martigues. Aujourd'hui, c'est plus facile d'avoir accĂšs Ă  des produits lĂ©taux qu'Ă  des centres antidouleurs. Or, quand les personnes sont prises en charge, ça change la donne. Quel message envoie-t-on ? La sociĂ©tĂ© doit dire Ă  quelqu'un qui veut en finir "on tient Ă  toi, on va t'accompagner". Evoquant un «basculement Ă©thique», il interroge : «à partir de quel moment une vie ne vaut plus la peine d'ĂȘtre vĂ©cue ? Comment peut-on rĂ©pondre Ă  cette question dans une sociĂ©tĂ© de la performance et de la productivitĂ© ?»

    Comme toute la gauche, Sandrine Rousseau demande un droit aux soins palliatifs. L'Ă©colo va dĂ©fendre un amendement en ce sens «pour que l'aide Ă  mourir n'intervienne pas Ă  dĂ©faut d'autres solutions, sinon on a un problĂšme Ă©thique majeur». Elle regrette cependant la lecture de ceux qui s'y opposent : «c'est presque perçu comme un assassinat alors que le sujet, c'est la souffrance». Son collĂšgue communiste SĂ©bastien Jumel admet de son cĂŽtĂ© «changer de curseur», en discutant avec Pierre DarrhĂ©ville. «A partir de quand une vie n'est plus considĂ©rĂ©e comme digne d'ĂȘtre vĂ©cue ?, s'interroge-t-il sans se prononcer contre le texte. Dans une sociĂ©tĂ© confrontĂ©e au vieillissement, avec des problĂšmes d'Ehpad, Ă  partir de quand devient-on une charge pour ses enfants ou pour la sociĂ©tĂ© ? Un patient pour lequel il n'y a plus rien Ă  faire, ça coĂ»te cher.»

    «Les interdits protÚgent la vulnérabilité»

    Le dĂ©putĂ© socialiste Dominique Potier, «carrĂ©ment contre», parle de «deux humanismes qui s'affrontent». «La sagesse des sociĂ©tĂ©s sur l'interdit de donner la mort trouve son accomplissement dans l'abolition de la peine de mort. Avec cette loi, c'est une digue qui tombe qui peut donner lieu Ă  des dĂ©rives», dit-il. Lui aussi pointe le risque de considĂ©rations «économiques» et «gestionnaires» dans une sociĂ©tĂ© libĂ©rale. «On entretient la fiction du libre arbitre, estime-t-il. Partout oĂč le droit Ă  mourir est en vigueur, il y a une prĂ©valence des milieux dĂ©favorisĂ©s. Mon Ă©tonnement, c'est l'enthousiasme de la gauche Ă  cet Ă©gard. Si le progressisme, c'est ça, je veux bien ĂȘtre conservateur.»

    Les «contres» convoquent ainsi une idée essentielle à gauche, résumée par la maxime du prédicateur catholique Jean-Baptiste-Henri Lacordaire, selon laquelle, «entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maßtre et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit». «Comme en matiÚre sociale, la loi et les interdits protÚgent la vulnérabilité, estime Darrhéville. La liberté est une fiction quand on est le plus fragile. On est conditionné par l'idée qu'on coûte cher à la Sécu, qu'on est un poids pour les siens...»

    Souvent des «cathos de gauche»

    Une rhĂ©torique qui agace les «pour». «Ce n'est pas vrai qu'on ouvre la porte aux gens qui ne peuvent pas payer leur maison de retraite, estime une socialiste. C'est ce qu'on appelle la porte fatale en science, comme si la recherche sur les embryons allait forcĂ©ment dĂ©boucher sur le clonage par exemple.» Dans ce camp, certains notent que les opposants au texte sont souvent des «cathos de gauche». Pierre DarrhĂ©ville, par exemple, est un ancien de la Jeunesse ouvriĂšre chrĂ©tienne (JOC). «Mon histoire est connue mais je ne m'arrĂȘte pas lĂ  en tant que responsable politique, assure-t-il. C'est une maniĂšre de nous discrĂ©diter. Est-ce que la sociĂ©tĂ© peut s'autoriser Ă  donner la mort ? Ce n'est pas une question de transcendance mais une rĂ©flexion politique. Je sens que ça gĂȘne Ă  gauche mais ce sont des interrogations qui mĂ©ritent d'exister.» Dominique Potier, qui s'inscrit dans le christianisme social, assume lui aussi cet hĂ©ritage mais regrette qu'on renvoie le dĂ©bat au religieux «pour Ă©viter une controverse philosophique vitale Ă  gauche». Au-delĂ  du projet de loi sur la fin de vie, il estime que le «progressisme qui se nourrit uniquement de la conquĂȘte des droits individuels est une impasse individualiste dont la gauche crĂšve. C'est important de le dire, mĂȘme si c'est minoritaire.»

  • AprĂšs 100 jours Ă  Matignon, Gabriel Attal dit vouloir "remettre l'autoritĂ© partout dans la sociĂ©tĂ©"
  • Quand on disait il y a quelques annees que le fascisme ne reviendra pas avec des bottes ou des chemises mais avec un costard on avait pas totalement tord.

  • «Le smic en France n'est pas suffisant»: Michelin annonce la mise en place d'un salaire «dĂ©cent» pour tous ses salariĂ©s
  • Et ca donne un argument de plus aux gens pour ne rien vouloir changer a ce model : "Oui mais tu es tombe sur le mauvais patron, change de boite ca ira mieux" et aussi un argument aux liberaux pour dire qu'il faut laisser faire les patrons et que les salaires vont augmenter tout seuls.

    C'est comme le clown de LDLC qui met a mis en place la semaine de 4 jours dans sa boite. Faut pas se faire d'illusion, s'ils font ca c'est car ils s'y retrouvent quelque part, le "bien etre" des salarie-es n'est qu'un effet secondaire de la recherche de profit (de leur profit) sur le dos de toute la misĂšre (Ă©conomique et Ă©cologique) engendre par leurs activites.

    Trop hate que pouyanné offre une 6eme semaine de conges payes a ses employe-es pour voir tous les leche-culs de patrons nous sortir encore la meme chose.

  • "L'IA nous permettra de ne plus travailler"
    www.hindustantimes.com 1000 Indians part of Amazon's “generative AI” driven Just Walk Out project in Fresh stores: Report

    What was billed a self-checkout system powered by cameras and censors, giving the illusion of an automated system turned out to be a little different


    1000 Indians part of Amazon's “generative AI” driven Just Walk Out project in Fresh stores: Report

    TLDR : le fameux projet d'amazon (celui de magasins autonomes sans personnel de caisse qui vous facture grùce a une "IA" qui sait quels articles ont étés pris) repose sur le travail d'un millier de personnes en Inde surveillants les images en direct pour tenir les comptes.

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    Pour protĂ©ger l'État, des policiers et des gendarmes agiront sous un faux nom
  • bah oui... Tu pensais quand meme pas que les flics protĂ©geaient les citoyens ?

  • À BĂ©ziers, le syndicat Force OuvriĂšre roule pour MĂ©nard et l’extrĂȘme droite
  • Ca fait longtemps que FO traine avec l'extreme droite et pas qu'a beziers.

    Le syndicat qu'on voyait dans les manifs antipass c'etait FO. Et je ne retroue plus l'extrait, il y avait une interview sur france info (?) ou une delegue de FO se felicitait d'avoir un contact direct avec le prefet de paris lors des manifs.

    Syndiquez-vous si vous le pouvez, mais certainement pas a FO.

  • L'intelligence artificielle pour fliquer les employĂ©s en temps rĂ©el - Contre Attaque
  • Nan mais ce qui fait vraiment peur c'est la chine avec son truc de credit social. La c'est des technologies occidentales donc c'est safe

  • Immigration : Ă  l’AssemblĂ©e, l’accord se profile sur la ligne du RN
  • Heureusement que des grocervos ont votĂ© "stratĂ©giquement contre le FN" en votant pour des dĂ©putĂ©s FN

  • Un aveu collectif trop rare, dans « C ce soir » - Acrimed
  • Alors je ne suis pas specialiste des medias, mais je suis d'accord.

  • Un dĂ©partement français expĂ©rimente un «revenu d’émancipation» de 500 euros pour les jeunes
  • Pour l'heure, environ 300 jeunes pourraient bĂ©nĂ©ficier de ce dispositif

    Quel aide ! Le département est trop bon !

  • 10 % des jeunes Français en faveur d’un rĂ©gime autoritaire (et autres chiffres sur la sociĂ©tĂ© « idĂ©ale » de demain)
  • C'est un argument trĂšs faible a mon avis. Bien sur que tout le monde ne voterais pas pour tout. Tu pourrais par exemple voter pour les infrastructures a mettre dans ton quartier ou immeuble dans un premier temps, tout le monde a une idĂ©e et des propositions a faire sur ce sujet.

    Ensuite je pense que bien des gens on un avis et serait content de l'exprimer sur ce que doivent ĂȘtre les institutions, comment doivent fonctionner les hĂŽpitaux, Ă©coles, ... Pas en dĂ©tail bien sur, mais l’idĂ©e serait pas de tout dĂ©cider dans un referendum avec 35 000 questions.

    Si tout le monde a son mot a dire, je ne vois pas dans quel monde on resterais a bosser 35h/semaine pour enrichir une minorité de personne. Si on bosse moins alors on aura plus de temps pour rencontrer du monde et notre avis sera plus "précis" sur bien des sujets.

    Enfin c'est sur que si on nous parle d'immigration ou des paniques bourgeoises 6 jours par semaine, les avis des gens seront pas bien intéressants.

  • La Gauche de la rentrĂ©e sociale

    Une courte vidéo sur la "fraude" qu'est Francois Ruffin.

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    La méritocratie en mai 2033 [PDF]

    Il y a quelque temps, une émission de France Culture a été partagée sur reddit (r/antitaff) . Celle-ci parlait de l'origine du mot "méritocratie", qui est tiré d'un livre écrit en 1958 par Michael Young.

    L'Ă©mission de France Culture en question est disponible ici

    J'ai mis du temps avant de trouver un PDF en français de ce livre, mais je l'ai finalement trouvé, et voici les liens pour le PDF et pour l'EPUB.

    Dans le livre, sous prétexte d'étudier la formation de la révolution imminente, on retrace l'histoire de l'éducation en Angleterre et comment l'effort et le QI vont former le mérite, devenant ainsi une partie intégrante de l'idéologie des classes dirigeantes.

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    Les vidéos sur twitter du passage de macron au stade de france sont en cours de suppression

    Bon, vraisemblablement le fait que notre président soit hue n'a pas été appréciés. Les ayants droits de ces images ont demandes a twitter de supprimer les vidéos de l'ouverture de la CDM de rugby.

    J'ai hĂąte d'avoir la justification (s'ils la donnent). Droit a l'image ?

    Par exemple : https://twitter.com/PoliticalNewsFR/status/1700215585932529970

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    [TĂ©moignage] J'en ai ras le cul de ce fromage de merde

    Bonjour bande de flemmard.e.s !

    Je viens vers vous pour vider un peu mon sac concernant ma situation pro mon avis plus globalement sur le travail.

    VoilĂ , je bosse depuis quelques annĂ©es maintenant et depuis 1 an, j'ai la chance (l'immense chance) de pouvoir bosser dans un poste tĂ©lĂ©-travaillable. J'ai aussi la chance d'avoir une boite pas trop reloue la-dessus, c'est Ă  dire qui n'ai pas supprimĂ©e le tĂ©lĂ©travail. J'ai donc le droit a 3 jours de TT par semaine. Et qu'on se le dise, en tant que flemmarde, je ne fais RIEN en TT. Mais strictement rien : je scroll sur reddit, je joue sur mon pc, je lis des bouquins, ... Bref, la seule contrainte que j'ai en TT est de devoir rester chez moi en Ă©tant disponible aux trĂšs rares sollicitations de ma hiĂ©rarchie. Concernant les deux autres jours (ceux que je dois faire en prĂ©sentiel), je ne vais pas mentir, je ne fais pas grand-chose de plus... Je discute un peu des "projets" de l'entreprise, je bosse un peu mais tout en faisant semblant 75% du temps, j'ai mĂȘme trouvĂ© un moyen de contourner le systĂšme de blocage de site de mon entreprise, ce qui me permet de continuer a me balader sur internet comme chez moi.

    Est-ce que je me fais chier ? Est-ce que je culpabilise de ne pas ĂȘtre suffisamment productive pour la "sociĂ©tĂ©" ? Est-ce que j'ai honte de profiter de cette entreprise qui "m'offre" le tĂ©lĂ©travail ? Pas du tout. Je suis mĂȘme fiĂšre de ne rien faire pour eux dans un sens.

    Le point oĂč je voulais en venir c'est que je pense qu'un jour cela va se voir (le job dans lequel je suis n'Ă©tant pas, Ă  mon sens, une "planque" non plus). Tous les 15j je dois rendre des comptes Ă  mon manager, lui donner des stats sur combien de dossiers ont Ă©tĂ© traitĂ©s, l'avancement de tel ou tel sujet, ... Et j'apprĂ©hende un peu ce moment Ă  chaque fois. Je me dis tout le temps qu'il va me cramer, que je vais avoir droit Ă  une remontrance ou un truc du style. Mais cette fois n'est toujours pas arrivĂ©e. Non pas que ça me fasse peur (en plus vous avez sans doute compris que j'en ai strictement rien Ă  faire de mon boulot), mais c'est plutĂŽt que j'ai un sentiment mitigĂ© vis Ă  vis de ça : je stress avant et pendant chaque point d'avancement pour justifier ma non-productivitĂ© et mĂȘme temps, je serais soulagĂ©e que l'on me crame enfin pour pouvoir me faire virer.

    Je souhaite en effet me faire virer Ă  un moment donnĂ© pour pouvoir toucher le chĂŽmage. J'ai calculĂ© vite fait avec le chĂŽmage et mes Ă©conomies je tiendrais environ 2 ans avant de devoir trouver autre chose. Mais pourquoi vouloir se faire virer d'un poste comme ça, oĂč l'on ne me demandera pas grand chose mĂȘme apres la dĂ©couverte de la supercherie ? Eh bien je suis consciente que l'un des plus gros problĂšme actuellement, c'est le travail (au sens large, comprenant les indĂ©pendant.e.s). Et je n'ai plus envie de le cautionner. On produit de la merde constamment et surtout on veut en produire de plus en plus. Et je ne parle pas que de ma boite.

    On nous fait faire des millions de voitures qui ne nous serviront qu'à aller bosser toujours plus, pendant que total détruit l'afrique pour exploiter des puits de pétrole pour les faire fonctionner. On construits de milliers d'immeubles en bétons qui s'écrouleront dans 50 ans sous unique prétexte que cela donne du travail aux gens qui les construises. On crée des applications qui vont gérer l'automatisation du tri des gens pour pole emploi ou pour la CAF. On va construire des armes pour satisfaire les lubies guerriÚres de quelques-uns. Tout ceci est fait au nom du travail : "Oui mais cette usine chimique classée seveso va créer du travail dans la région". Le travail devrait, selon les politiques, tout résoudre. C'est presque s'il ne faudrait pas juste travailler pour travailler. Qu'est-ce qu'on produit ? Est-ce si important finalement ? Des produits boursiers, des poires, des téléphones, des magasins, on s'en fout, ce qui est important c'est de travailler on a dit ! Tant que les marchés sont satisfait et sont en bonne santé, peu importe ce que l'on produit donc.

    En rĂ©alitĂ©, est-ce que c'est mĂȘme si important que ça de produire quelque chose ? Combien de projets sont abandonnĂ©s par les entreprises ? Combien de projets sont maintenus alors que l'on sait qu'ils vont se casser la gueule d'ici 6 mois/1 an ? Et parmi ceux qui restent, combien sont ceux qui ne sont pas nuisibles en rĂ©alitĂ© (dans le sens ou l'on pourrait trĂšs largement s'en passer ou mieux vivre sans) ? La valeur Ă©tant crĂ©Ă©e par le travail humain et par lui seul, comme disait je sais plus qui : "pour le capitalisme, il est tout Ă  fait pertinent de creuser un trou puis de le reboucher". Ça ne m'a jamais paru aussi criant de vĂ©ritĂ©.

    Pour donner un exemple peut-ĂȘtre plus concret et parlant Ă  la masse d'ingĂ©s info qui constitue ce sub : je ne pense pas que l'IA dĂ©truise tant d'emploi que ça. Ce qui risque de se passer c'est plutĂŽt qu'avec la mĂȘme masse de dev, on produise encore plus de logiciels de merde. Y aura peut-ĂȘtre des reconversions, mais le but sera encore de crĂ©er de la valeur grĂące au travail humain donc je ne pense pas que ces personnes seront virĂ©es en masse. C'est comme dans tous les secteurs de toute facon : si la machine tourne plus vite, alors vous devrez travailler plus vite pour suivre la machine.

    MĂȘme la gauche a peur (ou a-t-elle ?) de questionner tout ça. Une des solutions serait de "planifier le travail", de se prĂ©parer Ă  une transition Ă©cologique, mais dans l'unique but de pouvoir continuer ce qu'on fait aujourd'hui. L'autre serait de le "rĂ©partir". RĂ©partir quoi ? Si c'est pour voir le PDG de total construire avec ses ouvriers directement les pipelines, laissez-moi vous dire que c'est une idĂ©e de merde. Je ne vois pas de partie ou des groupes politique d'ampleur qui soit capable ne serait-ce que de "questionner le travail" et surtout de le faire sans tomber un jour ou l'autre dans le poncif "il faut prĂ©server les emplois".

    Ne vous inquietez pas les jean-michel grocervo qui trainent par ici : je suis bien consciente du fait qu'il faille bien manger et loger quelque part. Et que dans cette sociĂ©tĂ© de merde, le seul moyen de le faire est de vendre sa force de travail Ă  des exploiteurs (ou alors de s'auto-exploiter). Mais Ă  un moment, est-il possible de remttre en cause le travail en tant que tel ? Peut-on dire que oui, le travail nous dĂ©truit littĂ©ralement ? Si vous souhaitez ne pas vous poser ces questions ou mĂȘme que vous ĂȘtes irritĂ©s au simple fait que d'autres gens se les poses, vous pouvez retourner prier le dieu travail et sacrifier deux/trois agence pole emploi pour votre divinitĂ©. Ne perdez pas plus votre temps ici.

    En somme :

    On va arriver Ă  un stade il fera 35 degrĂ©s au printemps, mais il faudra encore travailler dans nos beaux bureaux climatisĂ©s pendant que la biodiversitĂ© brule, que les rĂ©fugiĂ©.e.s sont abattues par l'armĂ©e, ... Nous devrons alors nous rĂ©jouir que les concessionnaires auto vendent leurs chars d'assaut Ă©lĂ©ctriques, que nestlĂ© vende la seule eau potable qu'il reste, que les mairie bĂ©tonnent de plus en plus d'endroit (mĂȘme sous prĂ©textes ecolos), ...

    Mais comme si c'Ă©tait pas suffisant, on se dirige vers un pays avec une extrĂȘme droite au pouvoir, ou les flics soutenus par tous les mĂ©dias (ou presques) pourront tuer n'importe qui dans la rue sous un prĂ©texte bidon. Et on sait toutes et tous trĂšs bien ce qui arrive avec l'extrĂȘme droite au pouvoir : interdiction des syndicats, plus de possibilitĂ© d'organisation collective, rĂ©pression systĂ©matique de tout mouvement s'opposant au pouvoir sans compter le racisme la misogynie et j'en passe... Dites adieu aux 35h, Ă  la retraite et tout ce qui nous permet de ne pas ĂȘtre totalement esclaves du travail (et Ă  toutes vos libertĂ©s au passage (mais vous aurez toujours la libertĂ© de travailler ... ouf)).

    Plus j'y pense et plus je me dis que l'obsession pour le travail nous mĂšne vers ce monde de merde, donc autant que je me barre de mon entreprise, que je profite de ce que je peux et Ă©ventuellement en profiter aussi pour militer un peu plus que ce que je fais actuellement.

    Bref, j'en ai ras le cul de cette société de merde.

    Que brule le travail, les patrons et les bourgeois.

    PS : Je suis tombée sur ça en cherchant le nom du gars qui rebouche le trou : https://ploum.net/creusez-un-trou/index.html. C'est un article certainement plus construit que mon pavé bien que je ne soit pas d'accord avec tout.

    PS 2 : Post écrit et envoyé sur mes horaires de travail bien évidement.

    PS 3 : Repost de reddit

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    dnvnl dnvnl @jlai.lu

    Anti-productiviste primaire

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