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mondoweiss.net Testimonies from the Mawasi massacre: 90 people buried in the sand

The Israeli army committed another massacre against displaced Palestinians in tent encampments, this time in the coastal Mawasi area, which Israel had designated as a “safe zone.”

Testimonies from the Mawasi massacre: 90 people buried in the sand

>Shaima Farwaneh, 16, was near the site of the massacre when it happened. She was preparing to make breakfast for her family when the bombs fell.

>People and sand scattered everywhere, limbs that were once attached to bodies flying over their heads.

>“A leg hit me, and I saw dismembered bodies a few meters away,” Shaima told Mondoweiss. “I saw a young child screaming. He lost his lower limbs and was crawling on his hands and screaming. The bombs didn’t stop, and suddenly the boy disappeared. I saw how he vanished before me while we ran and lowered our eyes to the ground, unable to do anything but run.”

>Shaima describes hearing seven explosions in short succession before it was over. “What a life we ​​live in these tents that we have to see the dismembered bodies of our siblings and families fly over our heads.”

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Israel’s Netzah Yehuda: How an army unit deemed abusive by the US is shaping the fight in Gaza
edition.cnn.com The US held off sanctioning this Israeli army unit despite evidence of abuses. Now its forces are shaping the fight in Gaza | CNN

Former commanders of the Netzah Yehuda battalion, an Israeli unit accused by the US of gross human rights violations prior to October 7, are now active in training Israeli ground troops as well as running operations in Gaza, a CNN investigation has found.

The US held off sanctioning this Israeli army unit despite evidence of abuses. Now its forces are shaping the fight in Gaza | CNN
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lasellette.org La vérité judiciaire - La Sellette

Aurélie Garand parle de la mort de son frère, Angelo, abattu en mars 2017 par le GIGN, et du combat qui a suivi pour obtenir la vérité et la justice. À la violence des forces de l’ordre a succédé la violence judiciaire.

La vérité judiciaire - La Sellette
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www.middleeasteye.net 'I have the prison inside me': The emaciated Palestinian bodybuilder broken by Israel

Muazzaz Abayat speaks to MEE from a hospital bed in his native Bethlehem after spending nearly nine months in Israeli administrative detention

'I have the prison inside me': The emaciated Palestinian bodybuilder broken by Israel
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Des Palestiniens racontent l’« enfer » des prisons israéliennes : coups, privations, humiliations et viols
www.lemonde.fr Des Palestiniens racontent l’« enfer » des prisons israéliennes : coups, privations, humiliations et viols

Depuis le 7 octobre 2023, dix-huit détenus palestiniens sont morts dans les centres de détention israéliens. L’organisation Physicians for Human Rights Israel dénonce des « abus par le personnel pénitentiaire continus et systématiques ».

Des Palestiniens racontent l’« enfer » des prisons israéliennes : coups, privations, humiliations et viols
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JO de Paris 2024 : Mais que viennent faire les policiers du Qatar à Paris ?
www.20minutes.fr Mais que viennent faire les policiers du Qatar à Paris ?

Près de 1.800 policiers issus de 43 pays partenaires, dont 31 Etats européens viennent en renfort pour les JO de Paris. Ils seront systématiquement en binôme avec des forces de sécurité françaises

Mais que viennent faire les policiers du Qatar à Paris ?
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Il accueille le maire en disant « Bonjour madame », un policier condamné pour outrage homophobe
www.ouest-france.fr Il accueille le maire en disant « Bonjour madame », un policier condamné pour outrage homophobe

Un policier municipal en poste à Auxonne (Côte-d’Or) comparaissait jeudi 11 juillet 2024 devant le tribunal correctionnel de Dijon pour outrage homophobe. En septembre 2023, il s’était ouvertement moqué du maire de sa commune, récemment marié avec un homme, l’appelant à deux reprises « Madame » deva...

Il accueille le maire en disant « Bonjour madame », un policier condamné pour outrage homophobe
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Pneus crevés autour de Tréguier : le policier municipal jugé irresponsable pénalement
www.letelegramme.fr Pneus crevés autour de Tréguier : le policier municipal jugé irresponsable pénalement

Un policier municipal était poursuivi pour avoir dégradé plusieurs véhicules dans le secteur de Tréguier, entre septembre et novembre 2023. Le tribunal de Saint-Brieuc l’a reconnu coupable de la moitié des faits mais l’a jugé irresponsable pénalement.

Pneus crevés autour de Tréguier : le policier municipal jugé irresponsable pénalement
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L'homicide de Nahel Merzouk : partie 2 (analyse vidéosurveillance et étude balistique)
www.index.ngo L'homicide de Nahel Merzouk | INDEX

Le 27 juin 2023, Nahel Merzouk, 17 ans, était tué par un policier à Nanterre. Un an après, INDEX révèle une reconstitution détaillée des circonstances de l’homicide de Nahel Merzouk.

L'homicide de Nahel Merzouk | INDEX
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www.tsa-algerie.com Jeune algérien tué par un policier en France : le témoignage émouvant de sa famille

Un jeune algérien sans-papiers a été tué par un policier le 29 juin dernier en France. Sa famille réclame justice et son avocat privilégie l’hypothèse d’un « crime raciste ».

Jeune algérien tué par un policier en France : le témoignage émouvant de sa famille
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Gaza: Palestinian with Down syndrome ‘left to die’ by Israeli soldiers after combat dog attack
  • Muhammed, qui était 'comme un enfant d'un an', a été séparé de sa famille après qu'un chien israélien l'a mutilé. Son corps en décomposition a été retrouvé une semaine plus tard

    12 juillet 2024 par Maha Hussaini

    Note de l'éditeur : Cet article contient des détails et des images qui peuvent déranger certains lecteurs.

    Des cris désespérés alors qu'il luttait pour se libérer d'un chien de combat lâché par des soldats israéliens.

    C'est la dernière image que Nabila Ahmed Bhar garde de son fils Muhammed, 24 ans, atteint de trisomie 21.

    La famille palestinienne se cachait dans leur maison du quartier de Shujaiya, à l'est de Gaza City, lorsque les troupes israéliennes l'ont envahie, a raconté Bhar à Middle East Eye.

    Les chiens ont été envoyés en premier et ont attaqué Muhammed, commençant à le mutiler.

    Les soldats ont ensuite expulsé tout le monde de la maison, à l'exception de Muhammed, qui a été emmené dans une pièce séparée.

    Incapable de le voir, Bhar ne pouvait deviner son sort que par les cris alors qu'elle était forcée de quitter la zone sous la menace d'une arme.

    "Je ne peux pas supporter de penser à ce qu'ils lui ont fait, ou comment ils l'ont laissé mourir ainsi"

    • Nabila Ahmed Bhar, mère de Muhammed

    Sept jours d'attente agonisante se sont écoulés avant que les troupes israéliennes se retirent enfin de Shujaiya.

    La famille s'est précipitée vers l'appartement mercredi. Ils ont trouvé le corps en décomposition de Muhammed avec des vers mangeant son visage.

    "Je ne peux pas arrêter de penser à ses cris et à l'image de lui essayant de se libérer," a dit Bhar.

    La trisomie 21 de Muhammed était sévère, a-t-elle expliqué. Son développement mental "était au niveau d'un bébé" selon elle.

    "Muhammed était très innocent. Il ne pouvait rien comprendre… Il ne comprenait rien.
    Il était comme un enfant d'un an. Je devais le nourrir et changer sa couche.
    "Je ne peux pas supporter de penser à ce qu'ils lui ont fait, ou comment ils l'ont laissé mourir ainsi."

    'Il n'y a pas de Muhammed'

    Les troupes israéliennes ont envahi Shujaiya sous couvert de frappes aériennes lourdes le 27 juin.

    Pendant deux semaines, ils ont continuellement bombardé la zone densément peuplée, envahi des maisons et expulsé des dizaines de milliers de personnes.

    De nombreuses familles étaient piégées dans leurs maisons, comme celle de Bhar.

    La femme de 71 ans a raconté à MEE que la famille a été assiégée pendant une semaine avant que les troupes israéliennes ne l'envahissent.

    Il y avait 16 personnes à l'intérieur, y compris les deux fils de Bhar, leurs épouses et enfants.

    Les enfants se cachaient dans la baignoire pour se protéger des tirs israéliens intenses.

    Mais Muhammed, qui était lourd et refusait souvent de bouger, a été gardé dans le coin le plus sûr du salon que la famille pouvait trouver.

    "Avant ce récent déplacement, nous avions été déplacés au moins cinq autres fois, et il ne comprenait pas où nous allions," a-t-elle expliqué.
    "Parce qu'il était obèse, il se fatiguait et s'asseyait tous les quelques pas."

    Lorsque les troupes israéliennes sont arrivées, elles ont d'abord lâché leur chien, qui a immédiatement sauté sur Muhammed.

    "Le chien a mordu sa poitrine, puis a commencé à mordre et mutiler son bras. Muhammed criait et essayait de se libérer alors que le sang coulait," se souvient Bhar.
    "Muhammed ne pouvait pas parler ni dire un mot, mais sous l'effet de la terreur, il criait aux chiens, disant parfois 'wala, wala' [hé toi], et parfois 'Khalas ya habibi' [assez, mon cher].
    "Je ne sais pas comment il a prononcé ces mots ; nous ne l'avions jamais entendu parler auparavant."

    Quand les soldats sont entrés, Bhar a supplié de retirer le chien de son fils en essayant d'expliquer qu'il était handicapé.

    "Je pouvais entendre Muhammed gémir de douleur"

    • Nabila Ahmed Bhar, mère de Muhammed

    Ils ont finalement obéi, mais ont emmené Muhammed dans une pièce séparée de tout le monde.

    "J'ai dit au soldat 'Laissez Muhammed venir ici' mais il m'a répondu 'Non, nous allons le soigner'," a dit Bhar.

    Quand elle l'a entendu crier pour de l'eau des heures plus tard, elle a demandé au soldat de lui en apporter.

    Mais le soldat a répondu qu'il y avait une "eau spécifique pour lui".

    "Je pouvais entendre Muhammed gémir de douleur. De temps en temps, ils ouvraient la porte, le regardaient, et disaient 'Oskot' [reste silencieux en arabe], puis la refermaient," a dit Bhar.
    "Les soldats se faisaient alors des gestes entre eux. Un médecin qui était avec eux est entré dans la pièce, et Muhammed est soudainement devenu silencieux."

    Bhar suggère que le médecin lui a injecté un sédatif, mais elle ne pouvait ni le voir ni l'entendre après cela.

    "J'ai demandé au soldat, 'Où est Muhammed ?' Il m'a répondu, 'Muhammed est parti.' J'ai demandé encore, 'Parti où ?' Il a répondu, 'Il est parti. Il n'y a pas de Muhammed," a-t-elle raconté à MEE.

    La famille a ensuite été forcée de quitter la maison et de se diriger vers l'ouest de Gaza City, laissant Muhammed derrière.

    ###Corps en décomposition

    La famille a contacté la Croix-Rouge quotidiennement pendant les sept jours suivants, suppliant pour la libération ou le traitement médical de Muhammed. La Croix-Rouge leur a dit que l'armée israélienne ne coopérait pas.

    Jebril, le frère aîné de Muhammed, a été le premier à retourner à la maison après le retrait des troupes israéliennes plus tôt cette semaine.

    Quand il est entré dans la pièce où Muhammed était retenu, il l'a vue couverte de sang et de fluides s'échappant de son corps alors qu'il commençait à se décomposer.

    "Il était allongé sur le ventre, son corps avait pourri et des vers avaient commencé à manger son visage," a raconté Jebril, 43 ans, à MEE.

    Un garrot avait été mis sur son bras gauche blessé, probablement pour arrêter le saignement, a-t-il ajouté.

    "D'après l'état de son corps, il était évident qu'il était mort plusieurs jours auparavant."

    MEE a obtenu des images du corps mais n'a pas pu les publier en raison de leur nature extrêmement graphique.

    Depuis le début de son invasion terrestre de Gaza, l'armée israélienne utilise systématiquement des chiens de combat pour fouiller les bâtiments, y compris les hôpitaux.

    Dans de nombreux cas, les chiens ont été autorisés à attaquer et mutiler des civils.

    Le mois dernier, Al Jazeera a publié des images fuitées d'une caméra attachée à un chien militaire israélien, montrant celui-ci mordre et traîner une femme palestinienne âgée dans sa maison.

    Avec les hôpitaux de Gaza ne fonctionnant pas et les routes dévastées par les bombardements israéliens, Jebril a dit qu'il ne pouvait pas appeler une ambulance ni transporter le corps de Muhammed à un cimetière.

    Il n'était même pas possible d'enregistrer sa mort, a-t-il dit à MEE.

    "J'ai dû l'enterrer près de la maison," a-t-il dit.
    "Il y a environ un mètre d'espace entre notre maison et celle de mon oncle.
    "C'est là que j'ai enterré Muhammed."

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    www.972mag.com Israel ordered thousands to ‘safe’ areas in Gaza City — then bombed them

    After fleeing west at the Israeli army’s instruction, Palestinians quickly found themselves encircled and under fire from tanks, drones, and snipers.

    Israel ordered thousands to ‘safe’ areas in Gaza City — then bombed them
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    Wauquiez généralise la vidéosurveillance algorithmique automatisée & biométrique en Auvergne-Rhône-Alpes
  • C'est légal depuis la loi sécurité JO (VSA et reconnaissance faciale généralisée)

  • David Dufresne : « Une technopolice politique est en place »
  • Tu peux éditer ton commentaire? Je sais que c'est ironique mais c'est pas forcément très clair car ça sort un peu de nul part.

  • La voie portugaise vers le fascisme : Salazar et la technocratie ascétique
  • On le retrouve dans la devise du régime : « Dieu, Patrie et Famille »

    L'innovation et l'originalité toujours de mise dans ce courant de pensée

    La rhétorique du nouveau régime, qui assume d’emblée la dimension antiparlementaire propre aux régimes dictatoriaux et fascistes de son époque, se fonde sur l’idée de « régénération » de la patrie

    À ne pas confondre avec le genre de discours ci-dessous, même si les nuances sont discrètes, on reste typiquement sur du centre-droit libéral et modéré :

    "Le 21e siècle est le siècle de la régénération. Et cette régénération vous ordonne de renouer avec l’esprit de la Révolution française. Votre mission est d’éviter le grand effacement de la France face au défi d’un monde en proie au tumulte. Si vous ne vous en sentez pas capable, quittez cette pièce à l’instant. Vous n’êtes pas seulement des ministres, vous êtes les soldats de l’an II du quinquennat."

  • 69% des policiers pensent que leur mission est plus importante que la loi
  • Oui le titre est bof mais c'est surtout que sur chaque article de presse qui mentionne cette étude ne donne même pas le lien vers le site du défenseur des droits. Suivant le média les tournures de phrase changent et certains chiffres sont choisis plutôt que d'autres. Il faut télécharger le pdf pour avoir l'enquête complète, et qui est très claire, je n'ai pas (encore) vu d'articles avec un minimum d'effort sur cette étude...

    "L'utilisation de plus de force [...] devrait être tolérée" peut aussi être interprété comme un appel à changer les règles pour qu'elles autorisent plus de force, il n'y aurait pas de notion de transgression dans ce cas.

    Bah ça signifie juste rendre légal ce qui est illégal aujourd'hui.

    Sinon la méthodologie utilisée pour cette question et ce graphique :

    L’usage de la force et sa légitimité aux yeux des policiers et gendarmes sont abordés à travers trois questions : l’usage de la force en rapport aux textes de droit susceptibles de l’encadrer(13), les finalités poursuivies(14), et enfin, le sentiment de gravité relatif à une mise en situation(15).

    Dans plus de neuf cas sur dix, l’usage de la force pour obtenir des aveux est réprouvé. Le fait de donner un coup non justifié à un suspect est largement considéré comme très grave ou grave (80,5 %).

    L’utilisation de plus de force que ce qui est prévu dans les textes suscite plus de contrastes : 59,8 % des répondants y sont favorables, contre 37,6 %. Dans chacun des cas, les policiers se montrent plus enclins à considérer que l’usage de la force est légitime (graphique 7).

    Si les questions relatives à l’usage de la force interrogent implicitement le rapport au droit(notamment quant aux pratiques illégales pour atteindre certaines finalités, par exemple des aveux), cette question a été abordée de façon plus explicite en interrogeant d’abord l’éventuelle contradiction entre le respect du règlement et l’efficacité et en questionnant les réactions quant à des fautes graves commises par un collègue.

    Dans 85,1 % des cas, si un collègue commet des fautes graves, la réponse privilégiée est d’appliquer le règlement. Cependant, une majorité des répondants (54,8 %) considère qu’il existe souvent une contradiction entre efficacité et respect du règlement, et que mener à bien la mission est prioritaire (51,8 % contre 45,2 % respecter le règlement). Ces résultats font apparaître une logique pragmatique (accomplir la mission), et ce, en se détachant potentiellement des règles censées encadrer le travail, confirmant ici encore des résultats classiques de la sociologie consacrée aux cultures professionnelles. Sur ces différentes questions, et notamment celles qui renvoient au dilemme, « respect du règlement » versus « conduite de la mission », les écarts entre policiers et gendarmes sont manifestes : 50,9 % des gendarmes privilégient le respect scrupuleux du règlement contre 35,4 % des policiers.


    (13) « Dans certains cas, l’utilisation de plus de force que ce qui est prévu par les règles devrait être tolérée ? ».

    (14) « Pensez-vous que l’emploi de la force est justifié pour obtenir des aveux ? » Oui, tout à fait ; Oui plutôt ; Non plutôt pas ; Non pas du tout.

    (15) « En intervenant avec un collègue masculin pour une bagarre dans un bar, une jeune policière reçoit un coup de poing dans la figure par l’un des protagonistes. L’homme est arrêté, menotté et emmené en cellule. Sur le chemin, il reçoit un coup fort dans le bas du dos de la part du partenaire masculin qui lui dit, « ça fait mal, hein ? ». Pensez-vous que c’est grave ? Échelle de 1 à 5.

  • 69% des policiers pensent que leur mission est plus importante que la loi
  • Ils font référence à ce graphique dans l'étude :

  • Les boucles WhatsApp de policiers, et leurs messages parfois racistes, sexistes ou violents, préoccupent la hiérarchie
  • Je te conseille quand même de l'écouter en entier. C'est vraiment flippant. Ils sont tous dans le délire suprémaciste et accélérationiste de l'avènement d'une guerre civile qui pourra mener à une guerre raciale. Ils font des liens entre le rap, les noirs à grosse bite qui volent les femmes aux blancs et l'immigration voulue par les juifs... Ils parlent aussi de leurs achats de fusils d'assaut, grenades et diverses armes qu'ils gardent pour leur usage personnel...

    Ça part sur une frustration d'incel envers les femmes pour finir sur un fantasme de guerre suprémaciste et antisémite. Et c'est le policier qui a révélé ça qui a été muté...

  • Les boucles WhatsApp de policiers, et leurs messages parfois racistes, sexistes ou violents, préoccupent la hiérarchie
  • Un groupe de discussion avec plusieurs personnes. C'est un synonyme de "groupe" (ce terme vient de Telegram, où on distingue les channels/boucles et les groupes)

  • Les boucles WhatsApp de policiers, et leurs messages parfois racistes, sexistes ou violents, préoccupent la hiérarchie
  • Je réponds quand même haha : Parce que ça échappe au contrôle de la hiérarchie et partiellement aux syndicats en gros. J'ai posté l'article entier en commentaire.

  • Les boucles WhatsApp de policiers, et leurs messages parfois racistes, sexistes ou violents, préoccupent la hiérarchie
  • Les groupes sur messageries cryptées ne révèlent pas seulement des dérives, ils peuvent aussi mener à la constitution de véritables hiérarchies parallèles d’où peuvent émerger leaders occultes et porte-parole autoproclamés.


    « J’ai horreur des noirs qui plus es des gay alors les deux mélangé quelle horreur. »

    Pour ce message, et 6 000 autres du même acabit postés par ses collègues et lui dans un groupe de discussion ouvert sur la messagerie cryptée WhatsApp (https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/11/05/propos-racistes-dans-un-groupe-whatsapp-cinq-policiers-de-rouen-condamnes-a-des-amendes_6101100_3224.html) en 2019, un policier rouennais a été révoqué de la police de manière définitive après une décision rendue par le Conseil d’Etat, le 28 décembre 2023 (https://www.conseil-etat.fr/fr/arianeweb/CE/decision/2023-12-28/474289).

    Passé presque inaperçu, cet épisode judiciaire illustre une tendance jugée « préoccupante » par la hiérarchie policière : la prolifération des boucles de messageries cryptées, des groupes de discussion informels par messages instantanés sur des téléphones mobiles. Non seulement les commentaires racistes, sexistes ou violents y pullulent parfois, mais ils aboutissent à la création de véritables hiérarchies parallèles d’où peuvent émerger leaders occultes et porte-parole autoproclamés. « Dans une institution comme la police, encore très verticale, cette recherche d’horizontalité dans les rapports entre fonctionnaires est de plus en plus fréquente, en particulier chez les jeunes recrues, qui sont nées avec les outils numériques », analyse Sonia Fibleuil, porte-parole de la police. La hiérarchie assure conserver un œil attentif sur le problème, sans toutefois disposer d’outils de détection efficaces : comment contrôler des boucles aussi rapidement désactivées qu’elles ont été créées, grâce à des applications gratuites disponibles en libre accès et d’un usage très intuitif ?

    ##Obligations déontologiques

    L’une des solutions proposées par la Place Beauvau : promouvoir Tchap, la messagerie instantanée des agents de la fonction publique, et multiplier les opérations de sensibilisation dans les écoles de police, avec des rappels appuyés sur les obligations déontologiques et les risques administratifs, voire judiciaires, d’un mauvais usage des boucles. Impossible toutefois de connaître le nombre de cas problématiques avec précision puisqu’ils ne font pas l’objet d’une individualisation dans les statistiques de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN).

    « Une chose est certaine, en cas de manquements graves et avérés, la direction générale de la police nationale pèse très fort en faveur de la révocation », affirme une source au sein de la police des polices. En mars 2022, six policiers de la brigade anticriminalité (BAC) de nuit de Nancy (https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/03/24/proces-en-appel-de-la-bac-de-nancy-jusqu-a-2-ans-de-prison-avec-sursis-requis_6166752_3224.html) avaient ainsi été révoqués bien avant leur condamnation, en juin 2023, à des peines allant de six mois de prison avec sursis à six mois de prison ferme et 70 000 euros d’amende pour avoir harcelé et injurié certains de leurs collègues dans un groupe WhatsApp.

    Les organisations syndicales, traditionnelles interlocutrices entre la base policière et les plus hautes autorités, se sentent parfois dépassées, quand elles ne sont pas purement et simplement exclues de ces boucles. « Les appels des syndicats c’est pas qu’on s’en fou mais quand même un peu parce qu’ils n’y sont pour rien dans tout ça », proclamait ainsi le groupe de discussion ouvert par quelques administrateurs, tous issus des rangs de la police marseillaise, après l’incarcération d’un fonctionnaire suspecté d’avoir grièvement blessé Hedi R., un jeune homme de 22 ans, le 2 juillet 2023, lors des émeutes qui ont suivi la mort du jeune Nahel M.

    Ce groupe, ouvert peu après l’annonce de l’incarcération du policier, avait en quelques heures rassemblé plus de 3 500 membres à travers la France. Tout en tolérant la présence de délégués syndicaux, ses administrateurs avaient cependant adressé de fermes consignes de silence aux représentants des organisations professionnelles. « Ils sont parfois assez critiques de notre action, mais à un moment où un autre, ils viennent nous voir parce qu’ils ne peuvent pas faire sans nous », tempère Denis Jacob, secrétaire général d’Alternative Police-CFDT. L’administration renvoie le plus souvent ces groupes informels vers les organisations professionnelles élues, seules habilitées à entretenir un dialogue social avec les pouvoirs publics et à faire valoir d’éventuelles revendications. « Mais parfois, observe encore M. Jacob, elle a pu jouer la carte de ces groupes pour tenter d’affaiblir les syndicats. »

    En 2016 et 2017, plusieurs responsables syndicaux se sont étonnés de l’audience du mouvement informel des « Policiers en colère », qui avait court-circuité leurs organisations en obtenant l’oreille de la haute hiérarchie policière. Dans d’autres cas, les syndicats absorbent purement et simplement certains groupes dont l’existence ne dépassait pas le cadre de boucles WhatsApp ou de pages Facebook. En 2021, après quelques mois de présence sur Internet et quelques mobilisations d’ampleur, les « Nuiteux », les fonctionnaires opérant en service de nuit, ont été absorbés par Alliance. Pour les organisations professionnelles de policiers, si décriées qu’elles puissent être parfois, cette stratégie ne se résume pas à une entreprise de récupération. Intégrer des mouvements de protestation peut aussi se révéler un antidote aux dérives les plus graves observées au sein de groupes WhatsApp, sur les murs des pages Facebook, dans les boucles de messagerie Telegram.

    ##Fonctionnaires harcelés

    Car les conséquences de ces dérapages sont parfois plus lourdes que celles de rodomontades virtuelles ou d’excès de langage, si graves et condamnables soient-ils. Dépressions, carrières avortées : les exemples de fonctionnaires harcelés dans la confidentialité – relative – des boucles WhatsApp se sont multipliés ces dernières années et illustrent un phénomène qui trouve aussi une traduction dans le monde réel. « Boule au ventre », « enfer », expliquait une policière, la première à intégrer une BAC en Lorraine, au cours de l’enquête sur les méfaits des « baqueux » nancéiens, avant de conclure : « Je n’ai pas été virée, on m’a largement poussée dehors. » A quoi il faut ajouter les risques liés à la dénonciation de faits devenus intolérables.

    « Quand une victime parle, sa situation se dégrade de manière encore plus significative et de cela, les victimes ont pleinement conscience. Les auteurs et leurs complices, aussi », estime Me Karima Saïd, avocate spécialisée en droit social. L’un de ses clients, après un début de carrière prometteur, s’est trouvé en butte aux silences de son administration pour avoir dénoncé le harcèlement subi pendant de longs mois au sein d’un prestigieux service de police judiciaire de la Préfecture de police de Paris. Aux « blagues » à caractère sexuel postées par son supérieur sur la boucle WhatsApp de son groupe ont succédé les affiches placardées dans les couloirs, puis ce qu’il décrit comme des « violences verbales », un « comportement manipulateur », jusqu’à des caresses ou l’ordre de son supérieur de lui passer de la crème dans le dos.

    Le jeune policier a saisi sa hiérarchie, expliqué sa situation par écrit, fait part de sa « détresse » face au comportement de l’officier. Une enquête interne est certes diligentée depuis mais, se borne à préciser la Préfecture de police, « elle suit son cours et les deux fonctionnaires concernés sont en arrêt de travail ». « Même une personne chargée d’une enquête interne, dont c’est pourtant la fonction, ne prendra pas le risque d’assurer à la victime que dénoncer de tels faits n’aura aucune répercussion sur sa carrière, ajoute Me Saïd. Dans la police, ce sentiment est très ancré : si quelqu’un parle, il y aura forcément des répercussions définitives sur sa carrière. Même si c’est illégal. Même s’il s’agit d’atteintes graves à des droits fondamentaux. » Le jeune policier, bien noté, remarqué pour ses aptitudes et jusque-là très apprécié de ses supérieurs, souhaitait suivre une formation d’officier de police judiciaire (PJ). L’administration lui a proposé un poste de garde-barrière au siège de la PJ parisienne.

  • La macronie pratique une «com» d’extrême droite au service des élites, par Johann Chapoutot
  • C'est un billet d'opinion ! Mais c'est clair qu'on ne verrait pas cela dans Le Monde par exemple. Enfin pas de manière aussi cash

  • AFFAIRE "LAFARGE". LES MOYENS D’ENQUÊTE UTILISÉS ET QUELQUES ATTENTIONS À EN TIRER (mise à jour)
  • Au moins 3 traceurs GPS ont été utilisés dans l’enquête. Une personne arrêtée a retrouvé sur sa voiture, après les GAV, un traceur non mentionné pour le moment dans le dossier. A priori, ces traceurs sont fabriqués par la société track-cars (connue pour vendre de tels dispositifs aux services de police français).

    Après avoir demandé une interception ou une écoute, l’analyse du trafic internet a pu indiquer l’utilisation prépondérante de Signal comme moyen de communication. La juge d’instruction a demandé dans certains cas l’installation d’un logiciel espion sur des téléphones. La demande d’installation est à priori encore très rare et peu de traces de techniques similaires sont présentes dans la presse.

    Pendant les arrestations, les policier.es ont insisté pour que les personnes arrêtées portent des masques chirurgicaux pendant le transport, pour leur propre bien. Ces masques ont ensuite été mis sous scellés puis transmis aux services de police scientifique. De plus, pendant les perquisitions, des brosses à dents, des brosses à cheveux ou sous-vêtements ont été mis sous scellés. Les sous-vêtements portés par une personne ayant refusé de porter un masque pendant son transport ont étés saisis au cours de la GAV.

    A la fin de sa garde-à-vue, les services de polices ont proposé à une personne de devenir indic contre rémunération. La personne a évidemment refusé et n’a pas pu savoir quelle somme d’argent ni quels étaient les objectifs de surveillance [9].

  • Nancy : Boris recondamné en appel pour l'incendie de deux antennes-relais
  • "Suite à cette attaque qui avait mobilisé en plein confinement des techniciens du ministère de l’Intérieur jusqu’au fin fond du Jura pour tenter de rétablir au plus vite leurs communications, de l’ADN du compagnon avait été retrouvé sur place. Après des mois d’écoutes et de filatures menées notamment par le Groupe Anti-Terroriste (GAT) de Dijon et des membres du GIGN venus spécialement de Versailles, et ce dans le cadre d’une enquête confiée à la Juridiction inter-régionale spécialisée (JIRS) de Nancy, Boris avait été arrêté à Besançon le 22 septembre 2020. Incarcéré en préventive à la prison de Nancy-Maxéville, il sera condamné en première instance le 19 mai 2021 à 4 ans de prison, dont deux ans assortis d’un sursis probatoire de deux ans (obligation de travailler, de rembourser les parties civiles et interdiction de porter une arme).

    Jugé sans avocat et dans un tribunal gardé par des CRS pour en interdire l’accès à l’ensemble des compagnon.nes solidaires présents sur place (au prétexte des restrictions liées au covid-19), Boris fera appel les jours suivants. Il sortira également une lettre publique de derrière les barreaux en juin, dans laquelle il défendra les raisons de cette double attaque. "

  • Le Hamas donne sa version des faits sur l’attaque du 7 octobre et estime que « des erreurs ont peut-être été commises »
  • C'est peut-être d'autres brigades que celles du Hamas (al-qassam). Il y a les brigades du JIP (al-Qods) et d'autres liées précédemment au Fatah mais qui ne sont quasiment plus actives.

    Je pense que c'est aussi un exercice de propagande du Hamas mais plutôt inédit : reconnaître des "erreurs". C'est évidemment pris comme une provocation et une euphémisation du massacre, mais c'est aussi peut-être pour dire "regardez nous on assume de dire que des civils ont été ciblés contrairement à Israël". Et c'est pas comme s'ils annonçaient ça le lendemain du massacre, mais après 3 mois avec le bilan qu'on connaît, le timing est important.

    Tout ça pour dire que la Palestine est enfermée par un gouvernement nihiliste à Gaza et une autorité palestinienne en déclin total et autoritariste en Cisjordanie. Les dernières années ils se sont fait plusieurs fois massacrés à balles réelles quand ils manifestaient pacifiquement, et réprimés quand ils manifestaient contre le Hamas.

  • Crotte de chiens : les propriétaires de chiens sans pass ADN désormais sanctionnés à Béziers
  • C'est plutôt le fichage par adn (le fichage tout court d'ailleurs) que je n'aime pas, et qui va faciliter les dérives. Les amendes OK, mais investir dans des moyens de police scientifique et de fichage pour des crottes de chien : il y a une sacrée différence de mesure...

  • NuclearPlatypus NuclearPlatypus @jlai.lu
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