L.E.J - La nuit
L.E.J - La nuit

L.E.J - La nuit

La nuit on n’dort pas on danse
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Et quand on n’danse pas on pense
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On cherche des réponses
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A toutes ces questions qu’on ne pose pas
Pourquoi t’es sorti si tard ?
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Simplement pour faire plaisir à d’autres ?
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Pour conter tes vers sur le bar
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Et passer pour le con qui radote ?
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Tu danses mais t’aimerais t’asseoir
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La tête haute, ne pas être celui qui se vautre
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Tu feras pareil demain soir
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Tu t’en vas, tu lèves ton verre, et « à la vôtre »
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Pourquoi t’es sorti si tard ?
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Même le sourire de celle dont tu regardais le uc’
Seulement croiser son regard
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N’empêche pas les doutes, t’as juste retardé le truc
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La Nuit, on ment, on prend des trains sans savoir où ça nous mène
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La Nuit, on ment, on prend des trains à travers la plaine
La nuit on n’dort pas on danse
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Et quand on n’danse pas on pense
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On cherche des réponses
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A toutes ces questions qu’on ne pose pas
La nuit on n’dort pas, un verre ou deux on verra bien
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T’es moite et vide, le verre à moitié plein
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Pourquoi t’es sorti si tard ? Pourquoi t’es sorti si tard ?
Tu ne comptes pas les moutons, la nuit tu les dessines
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Comme un Saint exaspéré, t’attends qu’le p’tit Prince se décide
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La nuit le temps file à toute vitesse, on se doit d’séduire en finesse
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C’est en tirant sur des spliffs que les loques naissent
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On ne sait pas si on existe, on esquive, on enquête
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Allez encore une petite : on s’croit incorruptible comme Eliot Ness !
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On esquive, on n’écoute pas parler c’type
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Qui est-ce qui m’incite si la danse s’esquisse ?
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On invite l’estime, on vise l’exquis,
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Comme des cons, on s’complaît dans des phrases du style : « À la vôtre »
La nuit on n’dort pas on danse
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Et quand on n’danse pas on pense
\
On cherche des réponses
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A toutes ces questions qu’on ne pose pas