Post-revolutionary France tried to stamp it out, but working class communities kept speaking it. Now Occitan powers a vivacious and political European music scene
Désolé pour la source en anglais, mais je trouvais cette question intéressante. Je vis en Catalogne espagnole, où la langue est reconnue comme officielle dans la région, et le contraste avec la Catalogne française est flagrant.
L’histoire de la France et de l’Espagne a beaucoup joué aussi, la troisième république déjà mais également la première et seconde guerre mondiale ont fait quil n’y avait pas la place pour plusieurs langues.
Le contraste que je vois c’est aussi une fragmentation politique énorme entre la Catalogne et Madrid la où en France c’est moins présent mais encore une fois on peut l’expliquer par l’existence de Paris qui a empêché le développement des grandes villes françaises. Le seul exemple d’une langue forte en dehors du français en France c’est le corse et on voit la résultât alors que le sentiment indépendantiste était inexistant après la WWII.
(Avis sorti de mon cul, je suis pas expert tranquille)
Après sur la question de la langue nationale pour se comprendre en cas de guerre (et même en temps de paix), il n'y a pas de soucis, tous les Catalans parlent castillan, c'est juste que pour eux c'est une langue secondaire.
Si on change d'échelle, c'est comme vouloir que tous les Européens parlent anglais comme langue de travail et d'échange interpays, mais continuent à parler leurs langues locales pour la vie quotidienne et la culture.
De plus souvent les langues nationales et les langues régionales sont assez proches, l'effort pour maîtriser les deux est assez faibles (bon, le basque fait un peu exception ha ha)
On vit la même situation en Écosse où le gaélique a été presque totalement remplacé par l'anglais. On voit des panneaux bilingues partout comme effort pour faire renaître la langue, mais il faut protéger tout patrimoine avant qu'il ne disparaisse.
Ma grand-mère est née dans les années 30 dans un petit village de Provence, et à ses dires, le déclin se profilait déjà à l’époque : les vieux parlaient provençal, mais les parents parlaient majoritairement en français avec les enfants de sa génération. (Évidemment, la Provence est une grande région, ça dépendait peut-être des endroits.) Elle a appris la langue passivement dans son enfance et a repris des cours dans une association, adulte.
Sinon, elle honnit le mot « occitan ». Elle trouve que c’est une unification artificielle de parlers variés, et dit que « les occitans prennent toutes les subventions ». Je ne sais pas s’il y a une réalité derrière ça ou si c’est juste sa marotte.
Les parents parlaient français aux enfants au lieu de leur langue maternelle, leur langue régionale : c'est la vergonha https://fr.wikipedia.org/wiki/Vergonha , c'est la honte de parler l'occitan car c'est pas moderne, c'est fait paysan, ...
L'occitan n'est pas un patois, c'est une langue romane.
Les parlers qui changent d'un coin à un autre, on m'a expliqué en cours d'occitan que : c'est à partir de l'ordonnance de Villers-Cotterêts que les nobles ont arrétés d'écrire l'occitan et c'est devenue une langue orale qui a évoluée selon chaque coin différement.
Il y a plusieurs variétés régionales : languedocien, gascon, provencal, vivaro-alpin, auvergnat, limousin. C'est bien détaillé dans la page wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Occitan
J'essayais de retrouver un truc à propos des essais de redynamisation de l'occitan provençal au 20e siècle mais j'ai pas trouvé.
Par contre j'ai trouvé ce truc rigolo sur wikipédia :
Langue sifflée pyrénéenne
Les habitants d'Aas (Béarn) avaient l'habitude de communiquer en sifflant d'un flanc de vallée à un autre. Ce langage sifflé est à base d'occitan gascon. L'apparition de nouvelles techniques de communication fit disparaître ce langage devenu obsolète. Abandonné dans l'usage quotidien, le gascon sifflé est tout de même enseigné en milieu scolaire et bénéficie d'un nouvel élan depuis plusieurs années[251],[252].