« J’irais bien à vélo, mais les voitures ne font pas attention » : à la campagne, le besoin de voies pour cyclistes
« J’irais bien à vélo, mais les voitures ne font pas attention » : à la campagne, le besoin de voies pour cyclistes
Rouler à vélo en territoire rural est aujourd’hui inimaginable pour nombre de Français. En cause, le manque d’aménagements assurant leur sécurité, contrairement aux villes, où ils ont été développés. Pourtant, ce mode de déplacement intéresse de plus en plus.
L'évaluation de la cyclabilité de nos territoires est sans ambiguïté : rien n'a été fait ou presque pour la sécurité des cyclistes.
https://www.villes.plus/cyclables/departements
De mon côté, en termes de ressenti perso, vivant dans une des métropoles les plus cyclables de France, j'envisage sérieusement d'acheter une caméra embarquée...
Rien qu'avoir à disposition des plans et des cartes qui ne soient pas voiturocentrés, c'est une galère.
Si une voiture n'a pas la possibilité de suivre ou de longer un chemin ou une route, on peut être quasiment sûre qu'elle n'apparaitra pas sur une carte. On en dira que c'est "perdu dans la forêt", un "trou paumé", "pas un endroit où j'ai envie d'aller seul".Tant que les réseaux routiers excluant l'automobile restons invisibles ou culturellement dévalués, le trafic ne s'y développera pas.
Il y a quelques outils basés sur openstreetmaps qui existent pour prévoir un trajet en vélo. Je suis pas spécialiste et j'ai pas encore compris comment tout marche, mais https://brouter.damsy.net a l'air pas mal. Il est vrai que c'est difficile de faire confiance à google maps pour le vélo, en général c'est nul.
Mon expérience est opposée : je faisais mes déplacements utilitaires à vélo à la campagne car y avait moins de voitures donc plus de place sur la route, tandis que je ne m'imagine pas les faire à vélo depuis que chuis en ville à cause de l'absence de piste cyclable et de la haute densité en chauffards...
Personnellement, j'aime le vélo, pour le loisir et le transport, mais je n'en fais quasiment plus pour des raisons de sécurités. Je ne compte même plus le nombre d'accidents que j'ai eux, en ville comme en campagne, à cause d'un chauffard qui doit penser que mon vélo est magique et éthéré. Dommage, j'adorai l'utiliser pour le travail