Un mois après les législatives anticipées, alors que les représentants des différentes forces politiques seront reçues par Emmanuel Macron vendredi et lundi prochains, le chef de l'État - qui doit désormais…
"La stabilité" voulue par le président, c'est "la capacité pour un gouvernement à ne pas tomber à la première motion de censure déposée", insiste-t-on à l'Élysée.
La stabilité pour ne pas tomber à la première motion de censure quand le parti présidentiel a pas de majorité absolue ? Elle est assurée quand le président nomme un premier ministre hors de son parti et dit à son parti de ne pas voter contre son choix. Rien de plus évident.
Par exemple si il choisi à l'extrême droite et dit à son parti de se taire, aucune motion de censure ne passera, parce que son camp + le RN font plus de 50%. C'est super simple et c'est comme ça que c'est censé marcher quand il y a pas de majorité. Aucune justification à prétendre que c'est pas stable.
Le calcul est identique s'il choisi à gauche, car il a toujours la majorité. Sauf que ça n'arrivera pas, il sait qu'il peut dire à son parti de ne pas voter contre et que ça suffira, mais il le fera pas. Il préfère prétendre que la gauche est instable.
S'il choisi dans son camp parmi les ex PS en prétendant que le PS acceptera, il s'en fout parce que le RN ne soutiendra pas de motion de censure donc ça passera même sans la gauche. Donc on sait déjà ce qu'il entend par stabilité même s'il peut la créer comme il veut sa stabilité.
Le seul risque qu'il court c'est de convaincre le RN de ne rien faire. Si le RN dit non, il sera forcé de prendre à gauche (et encore, en supposant qu'il ne vire pas RN), mais le RN ne dira pas non.
Option, gagner du temps encore un peu pour rester en place au maximum. Ensuite miser sur le fait que les Français auront oublié le regain de la gauche pour leur foutre une bonne droite.
Face à ce "Parlement de minorités", "il a été privilégié ce travail de décantation" des partis et des groupes, un "travail de fond qui a été fait, pour le coup, par la droite républicaine" avec leur "pacte législatif" et par le "bloc central" avec le "pacte d'action pour les Français" présenté par Gabriel Attal, fait-on valoir de même sources.
C'est pas tellement qu'on a oublié le regain de la gauche. En vrain ça ne m'interesse plus car je sais que Macron a toujours les cartes en main, donc je j'attends pas un grand changement.
J'attends le 23 qu'il nous dise qui il a choisis.
Le 2/3 du gouvernement est à droite avec 1/3, le RN qui veut pas d'insoumis ni d'écologistes au gouvernement.
1/3, les macronistes qui ne veulent pas d'insoumis et estime que seule les mesures de droite sont bien. Et donc pas de mesures à gauche et donc les bloquent en créant une aliance avec la droite.
Macron a raison de dire qu'il n'y a pas de majorité. C'est vrai mais ce qu'il ne dit pas c'est qu'il fait parti du problème : il rejette en bloc les insoumis et ne veut pas de la gauche. C'est un pretexte pour rejetter l'ensemble du programme et continuer le sien.
Et ça me m'atterre que ce ne soit pas plus mis en avant.
Je pense qu'en voyant les trois tiers, Macron vise (dans le sens direction plus qu'objectif) une coalition de la gauche molle (PS) à la droite dure, qui puisse miser sur l'opportunisme de l'extrême droite et de la gauche CSP+ pour continuer un libéralisme économique en se déclarant extrême centre et ne pas associer son image aux "anti républicains" hors coalition.
À lui même, je suppose, mais rien ne l'empêche de démissionner et d'être le premier ministre du prochain président je crois
J'avais parié sur Hollande premier ministre de Macron mais on peut aller encore plus loin avec nouveau quinquennat Hollande et Macron premier ministre ?
Philippe Poutou, avec Guillaume Meurice à la culture, Martine Tondelier à l'écologie, Lucie Castets pour l'économie et les finances, Karim Bouamrane à l'intérieur, Gérarld Darmanin à l'extérieur.