Le troisième « Rapport sur les riches en France » de l’Observatoire des inégalités va de nouveau susciter le débat. Avec des constats dérangeants, mais solidement étayés : les riches, ce ne sont pas toujours les autres.
pour ma part je vis avec 900€ par mois, soit 450 après paiement loyer, Sans cotisation pour ma retraite...tout dépend de ton train de vie, et je me déplace rarement.
bref et je lirais le rapport après, il fait 88 pages, là ct une synthèse
C’est intéressant de se pencher là-dessus, les inégalités ne s’arrêtent pas aux milliardaires (dont tout le monde aime bien parler parce que comme ça, personne ne se sent concerné).
Par contre je ne suis pas d’accord pour être considéré comme plus riche que quelqu'un qui gagne la meme chose que moi mais qui a choisi de faire des enfants. C’est un choix qui n’a rien d’obligatoire. Ou alors je veux être considéré comme pauvre parce que je claque tout en restos (scénario hypothétique).
Le coût de l’immobilier serait un facteur de correction plus pertinent, car je dois habiter à Paris pour gagner ce que je gagne, donc on pourrait considérer que quelqu’un qui a le même salaire à Chateauroux est plus riche. Je ne pourrais pas choisir d’avoir son salaire en bénéficiant de son prix au m2. Mais je peux choisir de ne pas avoir d'enfant (ou de ne pas aller au resto) pour avoir plus d'argent.
Ce qui est délicat une fois qu'on fait rentrer le choix dans l'équation est d'attribuer une logique de responsabilité et a fortiori de mérite derrière.
Par exemple : est-ce que les parents isolés, en extrême-majorité des mères, sur des contrats à temps-partiel les contraignant à côtoyer les seuils de pauvreté sont comparables avec un autre type de population ?
La question de la parentalité est de la logique nataliste de certaines formes de socialisations / éducations n'est-elle pas plus une contrainte qu'un choix (passage de la tutelle paternelle à celle du mari) ?
Prenons ton exemple : le restaurant est un loisir, une pratique bonus de la vie. Avoir un enfant obéit à d'autres logiques, logiques d'ailleurs inégalement réparties à travers différentes couches sociales et genrés (quid de l'avortement dans des familles religieuses, de la notion de respectabilité / decency dans classes populaires) etc, considérant cette différence, peux t'on mettre sur la balance ces deux sujets (resto/gamin) ?
C'est vrai, et justement, en les mettant sur la même balance j'affirme de façon un peu provocatrice mon rejet du natalisme et de l'idée que les gens qui font des enfants ont des motivations autres qu'individualistes. Je ne trouve pas que cela justifie qu'ils redistribuent moins qu'un autre ayant les memes revenus, par exemple.
Pour les enfants, pas tout à fait. Économiquement, l'état a un intérêt à considérer les enfants comme une nécessité qui ne doit pas être une raison à la dégradation des niveaux de vie. C'est d'autant plus vrai si tu veux éviter des politiques natalistes aggressive. Un autre exemple c'est le fait qu'une personne sans enfants paient plus d'impôts. C'est une compensation (en fait non parce qu'un enfant est très cher) de l'état pas pour ta petite personne, mais parce qu'il a besoin des cotisations de ton enfant quand il sera adulte.