Faut-il naitre pour être ?
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Faut-il naitre pour être ?
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Face au progrès des techniques de procréation et à certaines controverses récentes sur le statut juridique du fœtus, l’anthropologue Anne-Sophie Giraud s’interroge sur l’évolution du statut de l'enfant à naître dans nos sociétés ; non seulement en tant qu’entité biologique, mais aussi et surtout en tant qu’être social.
C’est un exemple pris et appris en première année de droit. Il n’y a pas d’homicide reconnu sur un enfant non né, et une évolution en ce sens serait extrêmement dangereuse. L’être anténatal est reconnu comme un être de nature humaine, mais il n’a pas la qualité de personne juridique. Celle-ci n’est attribuée qu’au moment de la naissance, vivante et viable. Ainsi, ses droits ne s’opposent pas à ceux de la femme.
Mais ici comme ailleurs, les militants anti-avortement s’érigent en entrepreneurs de morale et voudraient limiter les droits et les libertés pour toutes et tous. Comme aux États-Unis, où ce sont désormais plus d’une vingtaine d’États qui ont largement restreint, voire interdit le droit à l’avortement avec le renversement en 2022 de l’arrêt Roe vs Wade, qui instituait le droit à l’avortement dans tout le pays depuis 1973.
Désormais, chaque État peut légiférer sur la question. Depuis février dernier, la Cour suprême de l’Alabama considère les embryons conservés par congélation comme des enfants. Au-delà des conséquences sur les droits et libertés des femmes, cela pourrait rendre impossible des pratiques comme la fécondation in vitro.
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