Face aux réactions à leur texte, les deux organisations ont tempéré leurs propos. Mais la base policière est ulcérée par l’incarcération du brigadier motocycliste auteur du tir mortel sur le jeune Nahel M., mardi 27 juin, à Nanterre.
Certains policiers seraient sur le point de refuser de porter leurs armes : « L’actualité récente et les différents cas d’usage de l’arme en cas de refus d’obtempérer (…) étant à l’appréciation de l’opinion publique, des médias et de nos politiques, poursuit le modèle de rapport, je ne me sens à ce jour pas assez informé quant à l’usage de mon arme. A cet effet, celle-ci restera entreposée au coffre-fort de l’armurerie jusqu’à ce que ma formation continue me permette de mieux appréhender les dispositions de cet article afin de ne pas être poursuivi pénalement dans l’éventualité où je devrais faire feu. »
Après l'appel la sédition de leurs syndicats, ils réclament le droit de tuer sans conséquence.