Alors que la France est en pleine crise immobilière, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire s’est pris les pieds dans le tapis. Le locataire de Bercy a semble-t-il parlé trop vite et a été contraint de rétro pédaler sur les passoires thermiques, ces logements très mal isolés. Dans un entretien acc...
Les vendeurs seront incités à vendre parce qu'ils auront cette fameuse échéance à respecter.
Les acheteurs seront incités à acheter plus cher pour des biens de meilleure qualité ou mieux situés.
Les vendeurs seront moins avantagés qu'actuellement, mais c'est justement cette capacité à utiliser l'immobilier comme investissement qui est la cause du problème dont on parle
@Camus en effet, c'est juste dommage pour ceux qui ont justement utilisé cet investissement comme palliatif à des retraites officielles en mousse (coucou les indépendants) ; ils ont peu de poids politique, du coup ça peut effectivement marcher, en étant un rien cynique
Oui, je vois la problématique. Après, c'est encore un autre problème, si les indépendants s'étaient mis à privatiser les hopitaux pour s'assurer un revenu pour leur retraite, et qu'à un moment donné on avait voulu faire marche arrière pour rendre ces hopitaux publics, il y aurait aussi ce souci.
Je schématise pour l'exemple, mais c'est pour montrer qu'au final la question c'est décider si tout le monde a droit à un logement, ou si l'immobilier doit être considéré comme un instrument d'investissement.
@Camus on peut aussi admettre une position médiane, dans laquelle un investissement n'est pas mauvais en soi (typiquement, ici, on est contents que des privés achètent des logements vacants et les rendent louables sur leurs fonds propres... c'est autant qu'on n'a pas à mettre au bout d'argent public), mais que certaines pratiques méritent (et c'est un euphémisme) d'être encadrées
Je crois qu'on est pas mal dans la position médiane en vrai, avec la proposition de @Camus si on y regarde bien. Les gens récupèrent une partie de leur mise puisqu'ils revendent leurs biens justement. Même si les prix baissent, une part substantielle des gens (les plus âgés justement) y feraient quand même un bénéfice vraisemblablement.
Je pensais plutôt à des personnes de 60/70 ans qui comptent sur ce rendement locatif pour leur retraite. Ils y auront quand même gagné sur l'investissement (en moyenne bien sûr).
La question de la position médiane, c'est combien de logement "investissements" autoriser à qui, dans quelle mesure, pour quelles raisons, etc. Ca peut vide créer des brèches légales dans lesquelles les gens qui ont du capital à investir vont s'engouffrer, et si c'est fait à grande échelle, on pourrait arriver dans une situation pas très loin de celle d'aujourd'hui.
Sur la question de "rendre des biens louables sur fonds propres", je ne connais pas de propriétaire qui ne répercute pas les montants des rénovations sur les loyers des locataires, ça va même à l'inverse de l'idée d'investissement, pour compenser une maigre pension comme tu l'as dit.