Intempéries dans le Sud-Ouest. « Un torrent d’eau a envahi la voie ferrée », 500 passagers évacués d’un train… Et après ?
Intempéries dans le Sud-Ouest. « Un torrent d’eau a envahi la voie ferrée », 500 passagers évacués d’un train… Et après ?

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Intempéries dans le Sud-Ouest. « Un torrent d’eau a envahi la voie ferrée », 500 passagers évacués d’un train… Et après ?

Les pluies diluviennes ont endommagé la voie ferrée lundi 19 mai, après 20 heures, à Tonneins (Lot et Garonne), provoquant l’évacuation des 508 passagers d’un TGV. Un incident qui paralyse le trafic entre Agen et Bordeaux
L’équivalent d’un mois de précipitations en quelques heures s’est abattu sur le Lot-et-Garonne. Un épisode particulièrement impressionnant pour les habitants de Tonneins, mais aussi pour les 508 usagers du TGV Paris-Toulouse qui ont traversé la zone vers 20 h 30. C’est après la gare de la cité, à hauteur du pont Aubergeret, que les passagers sont restés bloqués près de trois heures et demie à bord de la rame, avant d’être évacués vers une salle municipale, où bon nombre d’entre eux ont passé la nuit entière.
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Alors, que s’est-il passé ? Tous les riverains s’accordent pour décrire « un torrent d’eau » qui a raviné, sur plusieurs mètres, le ballast, ces pierres concassées qui maintiennent les traverses des rails, provoquant ainsi l’effondrement de la voie ferrée. « Je m’occupais du groupe électrogène et on a entendu un grand bruit : j’ai vu ce torrent et en une minute, l’eau est montée sur un mètre et les voisins ont crié ‘‘Le train va dérailler’’ », raconte Mickaël, qui a vu depuis son balcon, aux premières loges, les passagers du TGV, dans un premier temps apeurés.
Au lieu de dérailler, les wagons se sont immobilisés après avoir roulé au ralenti. Selon le maire de Tonneins, Dante Rinaudo, « une avalanche d’eau est passée par-dessus les voies. Il y a maintenant un trou de 2 mètres sur une vingtaine de mètres sous les voies. »
« C’est une situation qui s’est déjà produite, ici même, le long de cette rue, à Tonneins, en 1977. À l’époque, un retraité de la SNCF avait prévenu ses anciens collègues et aucun train ne s’est engagé sur la voie », témoigne un retraité, venu contempler les dégradations.