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Inflation : les clients boudent les produits bio, des commerces démontent leur rayon

www.francetvinfo.fr Inflation : les clients boudent les produits bio, des commerces démontent leur rayon

Entre septembre 2022 et août 2023, les ventes de produits bio ont plongé de 12 % dans les grandes et moyennes surfaces, par rapport à la même période, en 2021-2022. Les consommateurs se serrent la ceinture et tournent le dos au label.

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  • Le problème de ce genre de trucs, c’est que si c’est volontaire, personne ne va accepter de payer plus de 150€ pour recevoir moins via des producteurs limités. C’est de la charité déguisée, mais en moins pratique, parce que tu limites le catalogue de ce que tu peux acheter. Si c’est obligatoire imposé par la mairie, c’est déjà mieux mais je serais un peu surpris que ce soit le cas?

    Vue les initiatives et je pense que beaucoup de producteurs et productrices rejoindront ce mouvement. C'est pas de la charité déguisés l'idée c'est quelque soit tes revenu tu as le droit de bien manger et ceux qui produisent d'être bien rénuméré quelque soit les aléas climatique. C'est une économie solidaire. Et c'est une expérimentation.

    Le site du projet : https://securite-sociale-alimentation.org/

    « Vous voulez le ticket ? Non, de toute façon ce n’est pas remboursé par la sécu. » Cette phrase n’aura peut-être bientôt plus sa place en Gironde. En effet, le projet de Sécurité Sociale de l’Alimentation veut qu’un jour chacun et chacune puisse cotiser selon ses revenus et recevoir chaque mois, selon ses besoins, une somme d’argent à dépenser pour se nourrir. Pour cela il faut construire les fondations de ce projet. La journée de lancement du 30 mai a constitué la première pierre quand toutes les parties ont signé la charte de valeur et d’engagement. C’est ainsi que le Département de la Gironde, la Ville de Bordeaux et le collectif Acclimat’action travailleront main dans la main. Le Président de la Gironde, Jean-Luc Gleyze se réjouit d’une coopération 100% girondine : « Le Département a pour mission les solidarités humaines et territoriales. La précarité alimentaire est un sujet auquel nous sommes confrontés. Nous savons que cette expérimentation existe déjà à Montpellier, à l’échelle d’une ville. On a voulu le à faire à l’échelle d’un département avec des espaces urbains comme Bordeaux et Bègles et des espaces ruraux que sont le Pays Foyen et le Sud-Gironde. L’idée est que cela soit véritablement une expérimentation girondine. »

    Puis c’est autour de Pierre Hurmic, Maire de Bordeaux, de souligner l’importance d’une gouvernance à trois têtes :

    « Ce projet est la confluence entre deux politiques publiques : d’une part la résilience alimentaire et d’autre part la solidarité alimentaire. Nous avons la chance d’avoir un Conseil Départemental qui était très avancé sur la question. On s’est dit Banco ! On en a profité pour se lancer dans ce beau challenge. Le collectif Acclimat’action était également très avancé sur ce sujet, alors nous avons saisi cette opportunité pour bâtir ce projet tous ensemble. »

    Le projet est encore en construction avec un collectif de 40 citoyens répartis sur les territoires de Bègles, Bordeaux, Pays Foyen et Sud-Gironde. La phase d’expérimentation devrait débuter à l’horizon mars 2024.

    C'est un gros projet, incroyable ! C'est une révolution pour moi, c'est immense. Au départ je l'avais lu dans un collectif, dans la presse ya 2 ans et maintenant ça pousse comme des champignons et ya pas mal de campagne. C'est beau ! Et c'est aussi important de souligner que la gouvernance est démocratique. C'est un des pilier de la SSA en opposition à la SS actuelle qui est sous controle de l'Etat.

    • Désolé, j'ai peut être été maladroit dans ma réponse: je critique pas du tout la volonté de le faire ni l'objectif, je m'interroge juste sur la viabilité du truc. Un dispositif peut fonctionner avec quelques dizaines de bénévoles enthousiastes qui sont prêt à y mettre du temps et de l'argent, mais pour avoir un effet à plus grande échelle, il faut que le deal soit intéressant pour tous les participants. Une personne pauvre qui retrouve une partie de ses achats subventionnés sera heureuse, mais une personne riche aurait quel intérêt à y participer? Au contraire de la sécu tu ne peux pas jouer sur la peur d'une grosse dépense soudaine: les dépenses alimentaires sont relativement prévisibles et stables. C'est pour ça que je demande si c'est un prélèvement obligatoire ou du volontariat, ça change la nature du projet à mon sens.

      Perso ce que j'aimerais voir c'est une sorte de "magasin général" où les adhérents/sociétaires/subventionnés pourraient prendre ce dont ils ont besoin sans payer. Il y aurait des quotas pour limiter les abus, mais ils seraient largement au dessus de la conso moyenne d'un foyer. Ce serait des produits de première nécessité, insuffisants pour remplir un frigo médian mais assez pour survivre: huile, pates, farine, riz... Ceux qui ont les moyens compléteraient vraisemblablement avec du supermarché et utiliseraient assez peu ce qu'on y trouve, mais les plus pauvres auraient la possibilité de vivre quasiment exclusivement avec ce contenu. Et petit à petit, on enrichit le catalogue.

      D'une façon général, je pense que pour passer en mode "post-scarcity", il faut de plus en plus passer à ce mode de "souscription illimitée" qui redistribue d'une façon quasiment invisible et naturelle.

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