Not all men? Pas vraiment (H-Tône sur l'affaire Mazan des viols en série sur Gisèle Pelicot)
La vidéo dure 3:20, voici un résumé (pas de moi)
Les féministes ne nous voient pas comme des monstres en rut violant tout ce qui bouge devant notre passage.
Il n'incrimine pas tous les hommes d'être des violeurs.
Il fait passer le message que tous les types d'homme - âge, csp, origines ethniques et de classes and co - ont participé, participent et participeront à la chose et spécifiquement à ce multi viol.
Il nous dit aussi que quand bien même nous n'ayons violé personne, nous sommes structurellement conditionné par une société encore patriarcale de pouvoir bénéficier de toutes sortes de "facilité"/"opportunité" et que nous avons encore trop malheureusement notre mot à dire plutôt que de s'effacer et de laisser les potentielles victimes (la moitié de la population) s'exprimer s'en toujours ramener la chose à l'individu que nous sommes.
En bref ça parle plus de "privilège" masculin que d'autres choses pour la deuxième partie.
All men parce que qu’ils le veuillent ou non, tous les hommes bénéficient de la culture du viol qui consiste à systématiquement remettre en doute la parole des victimes et à relativiser la responsabilité des coupables en leur trouvant tout un tas d’excuses.
Est ce qu'en intervenant, tu minimiserais pas le constat de la violence de la violences sur les femmes ? Ne t'inscrit tu pas finalement dans ce que la vidéo met en lumière ?
C’est intéressant comme argument mais il ne marche pas.
1- fait d’actualité horrible
2- accusation généralisée à une population dont certains sont responsables dudit fait
C’est tout de même la faute des accusateurs abusifs s’ils perturbent le message non ?
Soyons clairs : soutien à 100% à cette femme pour laquelle je vais manifester demain normalement. Par contre non au #AllMen qui est contre-productif.
Parce que c'est dans le domaine narratif et aussi parce que cn plus de 2000 ans de patriarcat, toute la structure de socièté, langue est conçue pour perpetuer un certain système que tu le veuilles ou non.
Ce fait horrible n'est pas un fait divers unique. Cependant sa médiatisation permet de soulever qu'il y a un problème dans notre socièté et que nous pouvons faire mieux. En effet, le problème est d'ordre narrative et structurel
Une manière de faire, une manière d'agir, une manière d'interéagir.
Je suis d'accord avec le not all men mais le problème est le suivant :
Prenons le cas du vaccin pour le Covid19. La généralité va dire que vacciner tout le monde sauve des vies. Et c'est vrai.
Prenons 1 médecin. Ce médecin va expliquer que le vaccin n'est pas nécessaire et que tu peux faire un peu de corde à sauter dans ton appart et bouffer de l'hydrocloridine. Celui là fout en l'air tous les efforts pour convaincre les gens de se vacciner.
Ce n'est pas volontaire, intentionel mais les dégats sont là
Je l'ai mise plus bas mais je retente ici, au final c'est un bon exemple
« C’est comme si quelqu’un arrivait au commissariat en disant “quelqu’un m’a cambriolé” et que toutes les autres personnes en salle d’attente déboulaient pendant la déposition “Ouais mais nous non, on ne nous a jamais cambriolé” »
86% des plaintes de cambriolages fait par des chauves sont classées sans suite (voir autre commentaire)
91% des cambriolages sont réalisés par des chauves dans l'entourage familial des victimes (idem)
Près de 9 victimes de cambriolages sur 10 sont des non-chauves
Quand je pars en vacances, mon père et mon frère veulent garder ma maison parce qu'en tant que chauves ils savent qu'ils risquent moins que moi de me faire cambrioler
A un moment, je risque effectivement de vouloir que ma parole soit entendue, que le pourcentage des cambriolages faits par des chauves classés sans suite diminuent, qu'ils soient condamnés, et qu'on reconnaisse que les cambrioleurs sont généralement des chauves.
Et quand un nouveau cambriolage, réalisé par un chauve, apparaît dans la presse, j'imagine pouvoir dire "encore un chauve" sans que mon père, mon frère commencent à dire "PasTousLesChauves". Oui, je suis au courant.
C'est toujours l'attaque des NotAllMen, jamais la défense des AllMen.
Bref depuis le début on ne parle pas de la même chose et vous ne répondez pas aux remarques pourtant polies et argumentées.
En aucun cas je défends les hommes, ni les clichés masculinistes malsains derrière les NotAllMen, ni minimise le côté effroyable de ce qui est arrivé à Gisèle. Et bravo à elle pour témoigner.
La culture du viol, profondément ancrée dans notre société, bénéficie aux hommes—pas juste aux violeurs—et opprime les femmes—pas juste les victimes.
Sont des manifestations de la culture du viol, notamment, le fait de blâmer des victimes pour les violences subies, les pratiques sexistes dissuadant les dénonciations de viol, la glorification ou la déresponsabilisation des agresseurs, les doubles standards dans le contrôle du corps, de l’habillement et de la sexualité des femmes, et la glamourisation des violences sexuelles dans les films et la musique populaire.
En droit, plus spécifiquement, on peut penser à ces exemples de la culture du viol :
Les femmes qui dénoncent une agression sexuelle vivent souvent du « salopage » (« slut shaming ») ; la police, les avocat·es ou les juges peuvent leur reprocher d’être « trop sexuelles » et d’avoir provoqué l’agression2.
Notre droit a historiquement perpétué des mythes entourant le viol, notamment ceux selon lesquels une femme sexuellement active est plus encline à consentir à un acte sexuel et moins crédible ; une femme qui ne dénonce pas son agresseur immédiatement après l’agression est peu crédible ; une femme qui ne résiste pas à l’agression y a sûrement consenti ; et une femme en thérapie est plus susceptible de mentir3. De tels mythes sur le viol persistent dans la pratique du droit criminel, bien que la Cour suprême les ait condamnés à plusieurs reprises4.
Dans la plupart des pays, le viol est défini comme un rapport sexuel sans consentement et par la force. Les violeurs ne peuvent être condamnés pour des rapports sexuels non consentis lorsqu’ils n’ont pas été « assez » violents5.
Au contraire, Camus lit de manière attentive nos posts. Il a même une meilleure compréhension du sujet que moi. Il est plus fin dans l'analyse et décèle des chose que je ne perçois pas.
Ça demande du temps et de la patience puis on est fatigué, un peu sous l'émotion.
Peut-etre, tu peux faire une pause puis y revenir et relire. Et nous dire les passages pour lesquels tu ne te sens pas écouté, partager ton ressenti...
Après on ignore pas certaine violence subies et vécue par les hommes, juste ya beaucoup plus, beaucoup plus de femmes tuées, violées que d'homme. Et le fait de dire "oui mais ya des hommes aussi..." détourne le sujet et invisibilise les femmes.
Là, le sujet concerne l'affaire, j'ai oublié son nom mais voilà ça concerne 50 violeurs.